Santé mentale chez les jeunes

Conférences

Mot du comité scientifique

Au Québec comme ailleurs, la santé mentale de nos jeunes fait l’objet de préoccupations grandissantes. Les changements sociaux et culturels, jumelés à l’isolement et l’incertitude provoqués par le confinement et les mesures de distanciation sociale durant la pandémie ont exacerbé les sentiments de solitude et d’anxiété. Des recherches ont indiqué que les jeunes ont été parmi les personnes les plus exposées aux stress associés à la pandémie[1],[2]. Le désœuvrement et la dépendance, que ce soit aux réseaux sociaux, aux écrans ou à des substances pour atténuer l’anxiété amplifiée durant l’épisode de la pandémie, ont contribué à la dégradation de la santé mentale de nos jeunes.

En complément de ces facteurs, une gamme d’enjeux sociaux accentue la détresse chez les jeunes, y compris les conflits armés, les enjeux climatiques et la polarisation sociale. En outre, naviguer à travers les nombreux défis de l’adolescence à l’ère numérique présente des opportunités, mais aussi des défis, en particulier en ce qui concerne la construction identitaire, l’appréciation de son image corporelle et l’ajustement interpersonnel. De plus, des populations marginalisées, telles que certains groupes de migrants et la communauté LGBTQ+, sont confrontées à des stresseurs additionnels qui exacerbent leur vulnérabilité en matière de santé mentale, dans un contexte d’accès restreint à des soins adaptés.

Comment s’en tirent les jeunes les plus vulnérables, ceux qui présentent déjà des fragilités émotionnelles, des difficultés d’apprentissage ou d’adaptation ainsi que des troubles neurodéveloppementaux? Ces populations qui nous préoccupent depuis toujours nous incitent à proposer ce nouveau symposium dont l’objectif est de parfaire notre compréhension de leur réalité et ainsi améliorer nos interventions. Existe-t-il des profils cognitifs qui sous-tendent cette vulnérabilité? Quelle est la contribution du facteur cognitif sur ces trajectoires inéluctables qu’impose l’actualité? Les différents types de passages à l’acte, de plus en plus nombreux chez les plus jeunes et les adolescents, en seraient-ils la conséquence?

Le prochain symposium rassemble des intervenants-cliniciens et des chercheurs qui s’intéressent à la santé mentale chez les jeunes et qui veulent mettre en commun leurs réflexions ou leurs hypothèses de travail pour mieux comprendre et mieux intervenir auprès de ces derniers.

La première des deux journées est consacrée à des enjeux de santé mentale chez des jeunes neurotypiques alors que la seconde journée abordera les enjeux de santé mentale chez une clientèle qui souffre de déficits ou de troubles neurodéveloppementaux.

 

[1] Zheng J, Morstead T, Sin N, et al. . (2021). Psychological Distress in North America during COVID-19: The Role of Pandemic-Related Stressors. Soc Sci Med; 2021;270:113687. [Medline].

[2] Robinson E, Sutin AR, Daly M, Jones A. (2021). A Systematic Review and Meta-Analysis of Longitudinal Cohort Studies Comparing Mental Health Before versus During the COVID-19 Pandemic. medRxiv;epub ahead of print. DOI: https://doi.org/10.1101/2021.03.04.21252921.

Comité scientifique

  • Co-présidente, Francine Lussier, Ph. D., neuropsychologue
    Directrice des activités cliniques et scientifiques au Centre de formation CENOP,
    Professeure associée au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
  • Co-présidente, Annie Stipanicic, Ph.D., neuropsychologue
    Professeure titulaire
    Directrice de département| Département de psychologie Université du Québec à Trois-Rivières
  • Amélie Cossette, D.Ps., neuropsychologue
    Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ)
    CÉNAM - Clinique multidisciplinaire
  • Judith Kotiuga, Ph.D., psychologue
    Professeure au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Conférences

  • Jeudi, 1er mai

  • Conférence d'ouverture

  • L'ADOLESCENCE, UNE PÉRIODE DE VULNÉRABILITÉ DÉVELOPPEMENTALE POUR LA SANTÉ MENTALE, Judith Helson, psychologue

    Cette conférence abordera l’adolescence comme une période de vulnérabilité développementale significative pour la santé mentale, influencée par des facteurs neurodéveloppementaux et environnementaux spécifiques. En nous basant sur les modèles neurodéveloppementaux contemporains et la perspective du modèle HiTOP (Hierarchical Taxonomy of Psychopathology), nous explorerons comment les particularités du développement cérébral à cette période, notamment l’asynchronie entre les développements des systèmes émotionnels et de contrôle cognitif, peuvent rendre les adolescent.es particulièrement susceptibles aux comportements à risque. Cette sensibilité est exacerbée par une recherche accrue de sensations et une impulsivité variable, souvent amplifiée par des influences sociales telles que la présence de pairs. Nous discuterons également comment le modèle HiTOP, avec sa vision dimensionnelle de la psychopathologie, peut enrichir notre compréhension des comportements à risque chez les adolescent.es en offrant une classification plus nuancée des symptômes et comportements, qui ne se limite pas à des catégories diagnostiques rigides mais reconnaît un spectre de manifestations.

  • RÉPERCUSSION DU TRAUMA COMPLEXE SUR LES DÉFIS DÉVELOPPEMENTAUX DE L’ENFANCE ET L’ADOLESCENCE, Claudine Barette et Fabienne Gagnon, psychologues

    Cette présentation explore les répercussions profondes du trauma complexe sur les défis développementaux rencontrés durant l’enfance et l’adolescence. Le trauma complexe, souvent résultant d’expositions répétées à des expériences traumatisantes, peut perturber significativement le développement émotionnel, social, et cognitif des jeunes. Nous discuterons des impacts variés, notamment sur l’attachement, la régulation émotionnelle, et les compétences sociales, qui sont essentiels pour un développement sain. À travers une revue de la littérature actuelle et des meilleures pratiques en matière d’intervention, cette présentation vise à sensibiliser les professionel.les de la santé, les éducateur.rices et les intervenant.es sur les stratégies efficaces pour soutenir les jeunes affecté.es par ces expériences traumatisantes.

  • LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOSEXUEL À L'ADOLESCENCE : ENJEUX CONTEMPORAINS ET CONSIDÉRATIONS NEURODÉVELOPPEMENTALES, Alexane Leclerc, sexologue

    Dans le but de travailler efficacement et avec bienveillance à contrer la dégradation de la santé mentale des jeunes à l’ère numérique, il est crucial de comprendre les défis auxquels les enfants et les adolescent.es d’aujourd’hui sont confrontés. En tant que personne intervenante-clinicienne, il est essentiel de comprendre comment les enjeux contemporains affectent le développement psychosexuel des jeunes, afin de leur apporter un soutien adapté qui prend en considération leurs réalités et leurs besoins actuels. Pour ce faire, la présentation visera à dresser un portrait du développement psychosexuel normatif de la fin de l’enfance à la fin de l’adolescence. Les défis auxquels les jeunes d’aujourd’hui sont confrontés dans leur développement psychosexuel seront ensuite explorés dans le but d’examiner comment ceux-ci peuvent être aidés ou entravés à l’ère numérique.

  • LES RÉSEAUX SOCIAUX : UNE NOUVELLE MESURE DANS LA PRISE DE SIGNES VITAUX DES ADOLESCENT.ES, Wallis Donnot, psychologue et Olivier Jamoulle, pédiatre

    L’utilisation des réseaux sociaux est devenue incontournable dans le quotidien des adolescent.es. Le temps d’écran est régulièrement pointé du doigt, de même que les dérives des réseaux sociaux dans les interactions. Aussi, les professionnel.les  qui œuvrent auprès de cette population se doivent d’être ouverts à une analyse de leur usage et plus encore des effets de celui-ci sur les jeunes qu’ils accompagnent. Après un aperçu de l’évolution des réseaux sociaux depuis leur apparition, cette présentation vise à élargir le champ de lecture que nous portons sur leur omniprésence dans la vie adolescente, afin de ne pas sombrer dans une diabolisation, qui alimenterait le clivage et l’incompréhension. Aidés par des témoignages d’adolescent.es et les expériences rencontrées dans la clinique, nous regardons quels sont la place et le regard que les jeunes construisent envers les réseaux sociaux, la critique qu’ils émettent et leur conscience des effets que ceux-ci peuvent avoir dans leur développement et leurs relations. Par ailleurs, nous explorons les risques mais aussi les bienfaits de l’utilisation des réseaux sociaux, tels que documentés dans la littérature scientifique, et finalement nous soulignons la nécessité d’une position nuancée concernant cet enjeu.

  • ÉCO-ANXIÉTÉ : PRÉOCCUPATIONS ET OPPORTUNITÉS, Maxime Boivin. Chercheuse INSPQ

    Plusieurs questions et incompréhensions entourent le phénomène de l’éco-anxiété. Par exemple, de nombreuses définitions du phénomène co-existent suggérant parfois un enjeu grave et débilitant, parfois une réaction émotionnelle à la prise de conscience des enjeux climatiques et environnementaux. Des questions émergent aussi concernant la nécessité d’intervenir sur le sujet et les manières de le faire. Sur la base des plus récentes études scientifiques et des résultats d’une enquête québécoise réalisée en avril 2024, nous présenterons l’état des connaissances concernant l’éco-anxiété et la situation au Québec. Nous proposerons ainsi une définition unifiée du phénomène, les facteurs qui l’influencent, ses impacts sur le bien-être, la santé mentale et l’engagement climatique ainsi que les stratégies d’intervention recensées. Enfin, nous présenterons aussi un portrait québécois de l’éco-anxiété

  • ÉCO-ANXIÉTÉ CHEZ LES JEUNES : RÉPONSE NATURELLE OU TROUBLE À SURVEILLER ? Catherine Raymond, chercheuse postdoctorale

    Feux de forêt dévastateurs, inondations record, ours polaires en péril… les médias nous bombardent quotidiennement d’images alarmantes des impacts des changements climatiques. En parallèle, la recherche scientifique met en lumière un phénomène croissant chez les jeunes: l’éco-anxiété. Face à une crise climatique qui met en péril de nombreuses formes de vie, l’éco-anxiété est-elle une réponse naturelle du cerveau à une menace tangible, ou bien un signe de détresse à ne pas ignorer ? Cette conférence a pour objectif de démystifier l’éco-anxiété chez les jeunes. Nous y explorerons les symptômes courants de cette forme d’anxiété, identifierons les facteurs qui rendent certains jeunes plus vulnérables à son développement, et proposerons des stratégies pratiques et éprouvées pour soutenir ceux qui en souffrent. Enfin, nous discuterons de la frontière parfois floue entre une réaction naturelle face à un danger global et une anxiété clinique nécessitant une prise en charge professionnelle.

  • LES JEUNES ISSUS DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE : FACTEURS DE VULNÉRABILITÉ ET DE RÉSILIENCE, Ghayda Hassan, psychologue

    Cette présentation portera sur les réalités, résilience, et défis que rencontrent les jeunes issues de la diversitéculturelle et particulièrement les jeunes immigrant.es appartenant à des groupes minoritaires ou racisés. Lesconcepts de sensibilité et des sécurités culturelles et leurs applications seront aussi considérés dans lesmodèles d’évaluation et d’intervention auprès de cette clientèle.

  • Vendredi 2 mai

  • DIAGNOSTIC ET GESTION DES COMORBIDITÉS TDAH ET TROUBLES ANXIEUX CHEZ LE JEUNE: APPROCHES DÉVELOPPEMENTALES, Sébastien Henrard, psychologue

    Cette présentation aborde le diagnostic différentiel et la comorbidité entre le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) et les différents troubles anxieux chez le jeune, mettant l’accent sur les défis posés par leurs symptômes partagés tels que l’inattention et la perturbation de la régulation émotionnelle. Nous explorerons comment ces troubles interagissent et nous aborderons de manière plus spécifique la trajectoire dynamique de développement entre les deux troubles. Cette présentation soulignera l’importance de mieux comprendre la dynamique d’apparition des troubles et leur effet bidirectionnel afin de comprendre leur impact fonctionnel dans la vie des patients et de leur entourage. Des stratégies d’évaluation diagnostiques et thérapeutiques seront discutées, notamment des approches intégrées pour traiter les deux troubles de manière simultanée. Cette présentation se conclura avec des recommandations visant à affiner nos approches et améliorer les interventions chez les jeunes avec des troubles comorbides.

  • INTIMIDATION SCOLAIRE ET TROUBLE DU NEURODÉVELOPPEMENT, Magali Rebattel, psychologue spécialisée en neuropsychologie et Mathilde Royol, psychologue

    L’intimidation ou harcèlement scolaire est devenu au fil des ans, une question de santé publique. Les conséquences à court et long terme sur la santé psychologique et physique des victimes sont aujourd’hui documentées et c’est un sujet régulièrement rapporté sur le devant de la scène. L’impact plus récent des réseaux sociaux et du cyberharcèlement amplifie largement ce phénomène de violence jusque dans les sphères les plus intimes du quotidien. Face à ce phénomène, les enfants présentant des troubles neurodéveloppementaux sont-ils plus susceptibles d’être vulnérables et victimes de harcèlement ? Comment un individu se construit dans sa socialisation après avoir vécu des épisodes de violence et d’isolement de façon répétée ? Le sujet du harcèlement scolaire pourrait même poser la question de la santé d’une société, dans la qualité du lien entre les personnes et l’acceptation des différences au sein d’un groupe. Comment peut-on réfléchir ensemble à ce qui fait une communauté bienveillante, protectrice, et faciliter le lien et l’intégration de tous dans la société? Nous souhaitons mettre en commun notre expérience clinique et de recherche-action afin de mieux comprendre, prévenir et intervenir auprès des enfants et familles que nous recevons dans nos consultations.

  • SANTÉ MENTALE CHEZ LES JEUNES AVEC UN TSA - PROFILS COGNITIFS OU LANGAGIERS PLUS VULNÉRABLES : UN DÉCALAGE ENTRE LES DONNÉES EMPIRIQUES ET CELLES RETROUVÉES DANS LA LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE? Véronique Langlois, psychologue, Stéphanie Caillé, neuropsychologue et Marie-Pier Lessard, orthophoniste

    Cette présentation sera réalisée par trois professionnelles de la clinique spécialisée en autisme à l’hôpital Rivière-des-Prairies, ceci visant à offrir une vision interdisciplinaire des enjeux touchant la santé mentale chez les jeunes TSA. Selon Soke et al. (2018), l’autisme « pur» serait l’exception plutôt que la norme. Il est estimé qu’au moins la moitié des jeunes présenteraient les symptômes d’une psychopathologie en comorbidité à leur diagnostic d’autisme (Simon off et al., 2008). Cette présentation mettra en relation trois sources de données concernant la santé mentale chez des jeunes présentant un TSA. Les données démographiques et diagnostiques de la clinique d’évaluation diagnostique de l’Hôpital Rivière-des-Prairies seront d’abord analysées. L’impression des cliniciens œuvrant auprès de la clientèle sera ensuite recueillie. Le tout sera finalement mis en relation avec les données découlant d’une revue de littérature sur le sujet. En ouverture, nous explorerons comment l’accès aux services et les interventions proposées peuvent contribuer à diminuer la vulnérabilité de ces jeunes.

  • COMMENT AMÉLIORER LES RELATIONS AMICALES ET AMOUREUSES CHEZ LES PERSONNES AUTISTES, Isabelle Hénault, sexologue et psychologue

    D’importantes questions seront abordées, par exemple : Comment développer et entretenir de bonnes relations? Comment tenir compte de mes besoins et de ceux de l’autre dans mes relations? Un pas de plus sera effectué au cours de cette conférence en y présentant des stratégies et des outils concrets aux participant.es afin de contribuer à améliorer les relations et les rendre plus satisfaisantes.

  • TIK TOK TICS, UNE NOUVELLE ÉTIOLOGIE? Inje Meijer, médecin neurologue

    Durant la pandémie il y a eu une hausse de consultations pour des tics chez les adolescentes. Cette hausse nous a initialement pris par surprise, mais depuis plusieurs groupes ont rapporté ce phénomène. Il s’agit des Tik Tok tics ou des tics fonctionnels. Les tics fonctionnels diffèrent des tics dans le syndrome Tourette en raison de leur apparition soudaine et explosive, l’absence de réponse aux traitements standards et des profilsd’enfants/adolescent.es particuliers. Des études sur les cohortes de la pandémie ont permis de mieux comprendre ce phénomène mais d’autres études seront nécessaires pour déterminer les meilleures approches thérapeutiques.

  • L'ADOLESCENCE COMME PÉRIODE DE VULNÉRABILITÉ POUR LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES, Gisèle Chiniara, pédopsychiatre

    Les troubles psychiatriques peuvent être sévères, chroniques et invalidants. Leurs symptômes souvent exacerbés par l’impact des changements sociaux et culturels, des enjeux climatiques, jumelés à l’isolement et l’incertitude provoqués par le confinement et les mesures de distanciation sociale durant la pandémie sur les jeunes souffrant de maladies psychiatriques (anxiété, troubles de l’humeur, schizophrénie, abus de substances …) seront illustrés et leurs traitements pharmacologiques associés aux approches biopsychosociales seront discutés.

  • MON CORPS, TON CORPS, LEUR CORPS, L'MAGE CORPORELLE, LA STIGMATISATION LIÉE AU CORPS ET LE TROUBLE DE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE CHEZ LES JEUNES, Marie-Pierre Gagnon-Girouard, professeure-chercheuse

    Développer une image corporelle positive n’est pas chose facile dans un contexte socioculturel où l’apparence et la forme physique sont hautement valorisées, particulièrement chez les jeunes. Selon un sondage mené par l’organisme québécois ÉquiLibre en 2023, 32% des adolescentes québécoises affirment que le contrôle de leur poids les obsède et domine leur vie. L’image corporelle est liée autant à la santé physique que la santé mentale(Černelič-Bizjak & Jenko-Pražnikar, 2018 ; Jackson, Jiang & Chen, 2016) et constitue un facteur de risque important des troubles alimentaires (Jacobi et al., 2004). À l’adolescence, les jeunes sont très sensibles aux standards de beauté, notamment parce que leur corps est en constante transformation, parce qu’ils se comparent beaucoup aux autres et parce qu’ils sont surexposés aux médias sociaux. Quels sont les processus cognitifs qui placent une personne à risque d’en souffrir particulièrement? La présentation visera à mieux comprendre cette interaction entre les pressions socioculturelles et les prédispositions individuelles qui amènent les jeunes à développer des difficultés liées au corps, voire des troubles alimentaires.

  • ÉCHANGE AVEC PANÉLISTES, Judith Kotiuga, psychologue

  • Mot de clôture du Symposium Santé Mentale chez les jeunes, perspectives neurodéveloppementales

  • Un Centre qui conjugue rigueur scientifique, approfondissement des connaissances et professionnalisme à travers toutes ses activités de perfectionnement.

  • Des experts passionnés qui possèdent des connaissances de pointe sur les troubles développementaux, les troubles d’apprentissage et les difficultés d’adaptation.

  • Un continuum de formation qui touche l’ensemble de la francophonie et tous les professionnel(le)s œuvrant dans les milieux de l’éducation et de la santé.