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- Symposium 2025 – Santé mentale chez les jeunes
Santé mentale chez les jeunes
Perspectives neurodéveloppementales
Symposium en ligne (ZOOM) et en présentiel
1er et 2 mai 2025
Diffusion web / rediffusion jusqu’au 31 août 2025
Grand Times Hotel – Centropolis
1700 rue Jeanne-Mance
Laval, H7T 0R2
Ce symposium est organisé conjointement avec le département de psychologie de
Regard croisé sur la santé mentale des jeunes
Cet onzième Symposium du Centre de formation CENOP, Santé Mentale chez les jeunes-Perspectives neurodéveloppementales, est aussi le troisième événement organisé conjointement avec le département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Comment les stresseurs liés aux enjeux contemporains impactent-ils les défis du développement et la santé mentale des jeunes?
Quelles sont les considérations spécifiques pour les jeunes qui présentent des différences ou des fragilités neurodéveloppementales?
Ce Symposium s’intéresse à la santé mentale des jeunes en examinant l’effet combiné des caractéristiques neurodéveloppementales – qui peuvent être sources de vulnérabilités ou facteurs de protection – et des stresseurs environnementaux proximaux (p.ex. la qualité des relations avec les parents) et distaux (p.ex. les changements climatiques ou les conflits armés). Nous explorerons comment ces facteurs interagissent ensemble pour moduler la façon dont les jeunes font face aux défis du développement ce qui influence leur santé mentale et leur bien-être.
L’objectif du Symposium est d’approfondir notre compréhension de la réalité des jeunes, en tenant compte de leurs singularités, et d’offrir des stratégies concrètes pour soutenir leur résilience, leur santé mentale et leur bien-être.
La première des deux journées est consacrée à des enjeux de santé mentale chez des jeunes neurotypiques alors que la seconde journée abordera les enjeux de santé mentale chez une clientèle qui souffre de déficits ou de troubles neurodéveloppementaux.
Jeudi 1er mai 2025
- Judith Helson, diplômée de l’Université Catholique de Louvain (Belgique), nous entretiendra sur la période de vulnérabilité développementale significative pour la santé mentale, chez les adolescent.es. Elle soutiendra son propos à partir des modèles neurodéveloppementaux contemporains et la perspective du modèle HiTOP (Hierarchical Taxonomy of Psychopathology) pour explorer cette période intense de modification cérébrale qui peut engendrer des comportements à risque particulièrement chez les adolescent.es.
- Claudine Barrette et Fabienne Gagnon, toutes deux psychologues exploreront les répercussions profondes du trauma complexe sur les défis développementaux rencontrés durant l’enfance et l’adolescence. Elles discuteront notamment des impacts variés sur l’attachement, la régulation émotionnelle, et les compétences sociales, qui sont essentiels pour un développement sain.
- Alexane Leclerc, sexologue et psychothérapeute, nous parlera des défis auxquels les enfants et les adolescent.es d’aujourd’hui sont confrontés et qui affectent leur développement psychosexuel en dressant un portrait du développement psychosexuel normatif de la fin de l’enfance à la fin de l’adolescence.
- Pour Wallis Donnot, psychologue, et Olivier Jamoulle, pédiatre en médecine adolescente, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue incontournable dans le quotidien des adolescent.es. Ensemble ils analyseront l’usage que font les adolescent.es des écrans en explorant les risques mais aussi les bienfaits de l’utilisation des réseaux sociaux sur leur santé mentale. Ils regarderont quels sont la place et le regard que les jeunes construisent envers les réseaux sociaux, la critique qu’ils émettent et leur conscience des effets que ceux-ci peuvent avoir dans leur développement et leurs relations.
- Deux conférencières aborderont ensuite les problèmes d’éco-anxiété chez les jeunes. Maxime Boivin, chercheuse en science du comportement, spécialisée en changements climatiques à l’INSPQ et professeure associée au Département d’information et de communication de l’Université Laval, présentera l’état des connaissances concernant l’éco-anxiété et la situation au Québec sur la base des plus récentes études scientifiques et des résultats d’une enquête québécoise réalisée en avril 2024.
- Catherine Raymond, chercheuse postdoctorale au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal, propose de démystifier l’éco-anxiété chez les jeunes. Face à une crise climatique qui met en péril de nombreuses formes de vie, elle pose la question à savoir si l’éco-anxiété est une réponse naturelle du cerveau à une menace tangible, ou bien un signe de détresse à ne pas ignorer en explorant les symptômes courants de cette forme d’anxiété.
- Ghayda Hassan, psychologue clinicienne et professeure de psychologie clinique à l’Université du Québec à Montréal, termine la première journée de symposium en abordant les facteurs de vulnérabilité et de résilience chez les jeunes issus de la diversité culturelle et particulièrement chez les jeunes immigrant.es appartenant à des groupes minoritaires ou racisés.
Vendredi 2 mai 2025
- Sébastien Henrard, diplômé d’un Master en sciences psychologiques à l’Université de Mons en Belgique et détenteur d’un diplôme universitaire sur le diagnostic et la prise en charge du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) à l’Université Paris Descartes, présentera les éléments du diagnostic différentiel et de la comorbidité entre le TDAH et les différents troubles anxieux chez le jeune en mettant l’accent sur les défis posés par leurs symptômes partagés tels que l’inattention et la perturbation de la régulation émotionnelle.
- Magali Rebattel, neuropsychologue pédiatrique et superviseure clinique en neuropsychologie à l’Université de Montréal et Mathilde Royol, psychologue clinicienne au service de pédiatrie du CHU de Nîmes, décriront leur expérience clinique sur les jeunes victimes d’intimidation scolaire et en particulier chez ceux et celles qui souffrent de troubles neurodéveloppementaux qu’ils reçoivent dans leur pratique neuropsychologique.
- Trois conférencières de la clinique spécialisée en autisme à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Véronique Langlois, diplômée d’une maîtrise en psychoéducation, Stéphanie Caillé, détentrice d’un doctorat en clinique et Marie-Pier Lessard, diplômée d’un baccalauréat en sciences biomédicales, aborderont la question de la santé mentale chez les jeunes avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
- Isabelle Hénault, sexologue, psychologue et Directrice de la Clinique Autisme et Asperger de Montréal au Canada, nous expliquera comment on peut améliorer les relations amicales et amoureuses chez les personnes autistes permettant ainsi d’améliorer leur santé mentale.
- Inge Meijer, médecin neurologue, professeure adjointe de clinique, Département de neurosciences et Département de pédiatrie (affiliation) de l’Université de Montréal, nous parlera d’une hausse importante d’épisodes de tics durant la pandémie chez les adolescentes qui seraient plutôt associés à un nouveau phénomène depuis l’avènement de la plateforme Tik Tok qu’à une recrudescence du syndrome de Tourette.
- Gisèle Chiniara, médecin pédopsychiatre diplômée de l’Université de Montréal et de l’Université René-Descartes-Paris V, témoignera de l’impact des changements sociaux et culturels, des enjeux climatiques jumelés à l’isolement et l’incertitude provoqués par le confinement et les mesures de distanciation sociale durant la pandémie sur les jeunes souffrant de maladies psychiatriques (anxiété, troubles de l’humeur, schizophrénie, abus de substances …). Elle abordera leurs traitements pharmacologiques associés aux approches biopsychosociales.
- Marie-Pierre Gagnon-Girouard, psychologue, professeure-chercheuse au département de psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières, traitera de la stigmatisation liée à l’image corporelle et de sa répercussion sur le trouble du comportement alimentaire chez les jeunes.
- La journée se terminera par un échange avec des panelistes conférenciers qui sera dirigé par Judith Kotiuga, psychologue et professeure-chercheuse au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Le comité scientifique
- Co-présidente, Francine Lussier, Ph. D., neuropsychologue.
Directrice des activités cliniques et scientifiques au Centre de formation CENOP, Professeure associée au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) - Co-présidente, Annie Stipanicic, Ph.D., neuropsychologue
Professeure titulaire, Directrice de département | Département de psychologie Université du Québec à Trois-Rivières - Amélie Cossette, D.Ps., neuropsychologue
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), CÉNAM – Clinique multidisciplinaire - Judith Kotiuga, Ph.D., psychologue
Professeure-chercheuse au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Présenté en version hydride, ce Symposium vous offre la possibilité de vous inscrire à la version virtuelle (ZOOM) ou de renouer avec la traditionnelle présence en salle. La version en présentielle se tiendra à l’Hôtel Grand Times, Centropolis, Laval. Pauses et dîners inclus pour les deux journées. La rediffusion des conférences sera accessible à toutes les personnes inscrites et ce, jusqu’au 31 août 2025.
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Le département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) offre une formation de haut niveau en psychologie aux étudiants de premier cycle et de doctorat.
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A.N.A.E. (Approche neuropsychologique des apprentissages chez l’Enfant) diffuse des connaissances scientifiques actualisées en langue française sur le développement de l’enfant et les apprentissages, leurs difficultés et leurs troubles.
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Rattaché au CIUSS MCQ et affilié à l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’IU DI-TSA regroupe des chercheurs, des cliniciens, des gestionnaires, des professionnels, des stagiaires, des personnes autistes ou présentant une déficience intellectuelle et leurs proches autour d’un but commun : l’amélioration des conditions de vie de ces personnes.