Conférenciers

Judith Helson diplômée de l’Université Catholique de Louvain (Belgique) est psychologue clinicienne, spécialisée en neuropsychologie. Elle pratique en libéral en Belgique et reçoit principalement des demandes d’évaluations neuropsychologiques en lien avec des difficultés cognitives, émotionnelles, d’apprentissage ou de comportement. Elle travaille également dans un centre psychiatrique pour adolescent.es (Maison d’Ados AREA+ – réseau EPSYLON) où elle participe à l’évaluation, la prise en charge et l’orientation des jeunes hospitalisés. Depuis le début de sa carrière, elle a intégré diverses équipes pluridisciplinaires et accompagne des enfants et des adolescent.es, ainsi que leur famille, dans la compréhension de leur mode de fonctionnement et la mise en place d’outils et d’interventions permettant l’amélioration de la vie quotidienne, tant sur le plan individuel qu’en ce qui concerne les aspects scolaires, familiaux et sociaux.

Claudine Barrette détient une maitrise en psychologie et pratique à titre de psychologue depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle d’enfants, d’adolescent.es et d’adultes. Elle travaille à présent principalement dans le réseau privé. Pendant de nombreuses années, elle a œuvré au sein du réseau de la santé publique mais également dans plusieurs cadres communautaires. Elle s’intéresse particulièrement aux meilleures pratiques en matière d’intervention individuelle ou en groupe pour les personnes ayant vécu des traumatismes aigus et développementaux. Outre sa pratique privée, elle a co-développé et anime des programmes de groupe innovants destinés aux premiers répondants et à leur famille. Elle exerce également en tant que co-conseillère clinique chez Wounded Warriors Canada (WWC) et offre des formations sur le trauma dans divers contextes professionnels.

Fabienne Gagnon est psychologue depuis 40 ans. Au cours de sa carrière, elle a d’abord travaillé comme psychologue scolaire et a ensuite œuvré au sein du réseau de la santé et des services sociaux. Elle a travaillé auprès d’une clientèle d’enfants, d’adolescent.es, d’adultes et de familles. Les problématiques liées au trauma développemental et au trauma complexe l’ont toujours interpelées car ces difficultés affectent le parcours des personnes qui en souffrent et leur façon d’entrer en relation avec l’autre. Elle s’intéresse également aux impacts de ces événements sur le cerveau en développement et sur les apprentissages. Et pour elle le travail plus spécifique auprès des jeunes et de leurs parents est porteur d’espoir puisqu’il permet d’agir en amont. Elle travaille maintenant auprès d’organismes offrant des programmes de groupe auprès de premiers intervenants et de leurs familles qui ont été affectés par des événements traumatiques.

Alexane Leclerc est sexologue et psychothérapeute et a commencé à intervenir auprès d’adolescent.es dans le cadre de son emploi au Centre d’Intervention en Délinquance Sexuelle de Laval afin d’adresser des comportements variés de transgression sexuelle. Depuis, elle poursuit son travail clinique avec les adolescent.es dans le cadre de sa pratique privée. Elle travaille aussi à titre de professionnelle de recherche à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ses intérêts de recherche portent sur le développement psychosexuel des adolescent.es, ainsi que sur le rôle des fantasmes sexuels dans la commission de transgressions sexuelles. Elle est également chargée d’enseignement clinique à l’Université Laval au Certificat en santé sexuelle.

Wallis Donnot est psychologue depuis plus de 20 ans, immigrée dans la Belle Province depuis plus de 15 ans. Elle travaille aujourd’hui au privé, à la clinique De fil en famille, où elle rencontre principalement des adolescent.es, et pour Médecins du monde où elle exerce comme psychologue dans le volet national de soutien à la santé mentale; ceci après 10 ans passés dans le réseau, où elle a fait la connaissance de Dr Jamoulle, pour une collaboration fructueuse qui se poursuit toujours.

Olivier Jamoulle est pédiatre en médecine adolescente, à la section de médecine des adolescent.es du CHU Sainte-Justine, depuis 2005. Il a été directeur du programme de pédiatrie de juillet 2010 à juillet 2017. Ses intérêts de recherche incluent la communication avec les patients, la pédagogie médicale et les troubles alimentaires. Son champ d’expertise clinique en médecine de l’adolescence porte sur la somatisation, les troubles alimentaires, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) et les adolescent.es utilisateurs et utilisatrices de drogues.

Maxime Boivin est chercheuse en science du comportement, spécialisée en changements climatiques, à l’INSPQ et professeure associée au Département d’information et de communication de l’Université Laval. Elle détient un doctorat en communication publique, où elle s’est intéressée aux changements de comportements relatifs aux problématiques de santé publique. Elle travaille sur la réduction des impacts sociosanitaires des changements climatiques. Ses projets de recherche portent sur l’éco-anxiété, le verdissement urbain et la communication des changements climatiques. Maxime codirige le Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’éco-anxiété et l’engagement citoyen (GIREEC)

Catherine Raymond est chercheuse postdoctorale au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal. Cette dernière a effectué un doctorat au département de Neurosciences de l’Université de Montréal sous la supervision de Professeure Sonia Lupien, experte reconnue mondialement en psychoneuro-endocrinologie du stress. Madame Raymond possède une expertise dans le domaine des effets du stress sur les fonctions cognitives, de même que sur les facteurs de vulnérabilité au développement des troubles anxieux chez les jeunes. Elle effectue en parallèle à ses activités de recherche un second doctorat en psychologie clinique afin de devenir psychologue spécialisée dans le traitement des troubles anxieux.

Ghayda Hassan est psychologue clinicienne et professeure de psychologie clinique à l’UQAM. Elle a de nombreuses affiliations nationales et internationales dans les domaines de la recherche, de l’intervention et du secteur communautaire. Elle est la directrice et fondatrice du Réseau des praticiens canadiens pour la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (RPC-PREV, financé par Sécurité publique Canada). Elle est également cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents, ainsi que chercheuse à l’équipe SHERPA-RAPS du CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CODIM). Elle est psychologue consultante au sein de l’équipe polarisation sociale du CIUSSS-CODIM. Enfin, elle agit comme consultante en politique en matière d’intervention dans un contexte de violence (radicalisation, violence familiale et guerre).

Sébastien Henrard est diplômé d’un Master en sciences psychologiques de l’Université de Mons en Belgique, il a poursuivi avec un diplôme universitaire sur le diagnostic et la prise en charge du TDAH à l’Université Paris Descartes. Il a mis sur pied un centre pluridisciplinaire (le Centre de l’attention) en Belgique qui avait pour objectif de réaliser les évaluations à visée diagnostique dans le domaine de la santé mentale chez l’enfant et l’adolescent.e. Il a ensuite rejoint le cabinet GENEPSY en France où il a également co-fondé le GENEPSY’LAB (une plateforme digitale de formation en santé mentale). Aujourd’hui, il est formateur et superviseur de professionnels de santé dans le domaine du TDAH et des programmes d’entraînement aux habiletés parentales et travaille comme conseiller scientifique de diverses entreprises dans l’amélioration de la prévention des difficultés cognitives et des démarches d’évaluation en santé mentale.

Magali Rebattel est psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie. Elle a travaillé durant 15 ans en France en structure médicosociale et au sein de services de pédiatrie de plusieurs hôpitaux universitaires auprès d’enfants ayant des troubles spécifiques d’apprentissage et neurodéveloppementaux. Aujourd’hui installée au Québec, elle exerce à l’Université de Montréal (UdeM) en tant que neuropsychologue et superviseure clinique. Elle est également formatrice et conférencière au Centre de formation CENOP. Mme Rebattel est co-créatrice avec Mathilde Royol d’outils de prévention dans le domaine du climat scolaire, dont la méthode «Marcel Patouche» contre le harcèlement scolaire (Eds Hogrefe,2023), et co-auteure du livre «Mon enfant est harcelé, concrètement que faire ?» (Eds Tom Pousse, 2023).

Mathilde Royol est psychologue clinicienne spécialisée dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence. En plus de son engagement dans le domaine de la prévention, elle a également travaillé dans le champ de la protection de l’enfance et celui de l’analyse des pratiques professionnelles. Elle exerce aujourd’hui dans le service de pédiatrie du CHU de Nîmes, en France, où elle accompagne les tout-petits, ainsi que leur famille, durant leur hospitalisation. Mme Royol est co-créatrice avec Magali Rebattel d’outils de prévention dans le domaine du climat scolaire, dont la méthode « Marcel Patouche » contre le harcèlement scolaire (Eds Hogrefe, 2023), et co-auteure du livre « Mon enfant est harcelé, concrètement que faire ? » (Eds TomPousse, 2023)

Véronique Langlois est diplômée d’une maîtrise en psychoéducation, d’un DESS en supervision d’intervention en autisme, puis d’un doctorat en psychologie clinique. Elle agit professionnellement auprès des jeunes ayant un TSA depuis plus de 25 ans, d’abord comme intervenante en milieu communautaire, puis comme conseillère clinique en CRDI et enfin comme psychologue et coordonnatrice professionnelle au Programme TSA du CIUSSS du Nord-de-l’Ile de Montréal. Elle est intéressée par l’étude des interventions en autisme, par leurs fondements théoriques et les liens qui les relient à la conceptualisation actuelle ou passée de la condition, notamment celles intégrant le profil de forces et d’intérêts, dans une optique de contribuer à l’avancement des connaissances pouvant servir à une offre de services cohérente aux personnes concernées par la condition et ultimement à améliorer leur bien-être.

Stéphanie Caillé est détentrice d’un doctorat en neuropsychologie clinique de l’Université de Montréal et est neuropsychologue clinicienne depuis plus de 25 ans. Au cours de sa carrière, elle a eu l’opportunité de travailler avec différentes clientèles d’enfants et d’adultes, autant dans le réseau public qu’en pratique privée. Elle est également superviseure de stages et d’internats depuis plus de 20 ans. Elle partage actuellement son temps entre l’évaluation neuropsychologique d’enfants présentant des troubles neurodéveloppementaux au Programme TSA du CIUSSS de Nord-de-l’île de Montréal, l’évaluation de clientèles atypiques ou marginalisées (Services correctionnels du Québec, projets spéciaux auprès des communautés cris) et la supervision de stagiaires au practicum en neuropsychologie auprès des adultes au programme Ph.D./RI de l’Université de Montréal. Ses intérêts cliniques touchent l’évaluation dans une perspective cognitive des personnes présentant une limite intellectuelle, un TSA ou un autre trouble cognitif et présentant des difficultés d’insertion sociale. Elle a particulièrement à cœur de rendre accessible le travail du neuropsychologue à tous les membres de la société québécoise.

Marie-Pier Lessard est diplômée d’un baccalauréat en sciences biomédicales, ainsi que d’un baccalauréat et d’une maîtrise en orthophonie. Elle agit auprès de jeunes ayant un trouble du spectre de l’autisme depuis le début de sa pratique professionnelle en 2016. Elle a d’abord œuvré comme orthophoniste en milieu scolaire dans un point de service TSA, puis au Programme TSA du CIUSSS du Nord-de-l’île de Montréal. Elle a élaboré des présentations spécialisées touchant les enjeux diagnostics et cliniques du développement langagier en pédopsychiatrie, s’inscrivant notamment dans le co-développement multidisciplinaire du Programme Autisme, puis dans le cursus de formation des médecins résidents en psychiatrie au CIUSSS du Nord-de-l’Île de Montréal. Elle s’intéresse particulièrement au développement langagier des enfants qui présentent un trouble du spectre de l’autisme, aux facteurs qui peuvent influencer la discussion entourant la question du pronostic ainsi qu’aux outils ou stratégies qui peuvent être mis en place pour favoriser une communication fonctionnelle et ainsi améliorer le bien-être de ces enfants, mais aussi de leur entourage.

Isabelle Hénault est sexologue et psychologue et Directrice de la Clinique Autisme et Asperger de Montréal au Canada. Elle a obtenu sa maîtrise en sexologie et son doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Montréal. Elle propose des consultations privées (individuelles, de couple et familiales) et agit à titre de consultante auprès d’organismes et d’écoles. Ses services incluent également l’évaluation diagnostique. Madame Hénault a développé une expertise auprès des personnes Asperger, plus particulièrement dans le domaine des relations et de la sexualité. Auteure d’un programme d’éducation socio-sexuel adapté, elle collabore également à plusieurs recherches internationales au sujet de l’éducation sexuelle et de la psychothérapie. Elle a travaillé plus de deux ans et demi à la clinique du Pr. Tony Attwood en Australie.

Inge Meijer est médecin neurologue et s’est jointe à l’équipe de la neurologie pédiatrique du CHU Sainte-Justine après une spécialisation dans les troubles du mouvement pédiatrique à Mount Sinai Beth Israel à New York. Elle combine ses connaissances en génétique humaine et en trouble du mouvement pour mieux diagnostiquer, traiter et investiguer des troubles du mouvement rares chez l’enfant. Elle est également co-directrice de la clinique Tourette où elle participe dans un grand projet de transfert des connaissances vers les cliniques en communauté.

Gisèle Chiniara est médecin psychiatre et pédopsychiatre, diplômée de l’Université de Montréal et de l’Université René-Descartes-Paris V, chargée d’enseignement clinique à l’Université Laval, à Québec. Elle est thérapeute conjugale et familiale, membre de l’OTSTCFQ. Co-auteure Tics? Tocs? Crises explosives?… un Syndrome de Gilles de La Tourette.

Marie-Pierre Gagnon-Girouard est professeure-chercheuse au département de psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle enseigne la psychologie de la santé et est titulaire de la Chaire d’excellence en enseignement sur la formation à la psychothérapie des troubles alimentaires. Elle dirige l’équipe de recherche Attitudes et Perceptions liées à l’Image Corporelle (APIC) qui s’intéresse à l’image corporelle et à la stigmatisation liée au corps, ainsi qu’aux avenues visant une image corporelle plus positive, autant chez les personnes qui ont vécu un trouble des comportements alimentaires que dans la population générale. Elle est également psychologue clinicienne et superviseure clinique.