Les troubles neurovisuels

Conférenciers

  • Céline Pousson

    Céline Pousson est orthoptiste, diplômée de l’école de Lyon depuis 2005. Québécoise d’adoption depuis 2006, elle a d’abord travaillé à l’hôpital pour enfants de Sainte-Justine, puis à Trois-Rivières, où elle exerce dans le département d’ophtalmologie du centre hospitalier, en collaboration avec les médecins spécialistes et les optométristes de la région. Étant la seule orthoptiste dans la région Mauricie et Centre-du-Québec, elle est sollicitée pour des problèmes complexes de vision binoculaire pour la patientèle adulte et pédiatrique. En plus de sa pratique régulière, elle a développé une collaboration étroite avec les équipes de réadaptation. Une prise en charge pour les patients souffrant de symptômes visuels post-commotionnels a été développée avec l’équipe de réadaptation. Elle est vice-présidence de l’Association des Orthoptistes du Québec, qui ne compte actuellement que 18 membres. Les défis ne manquent pas, la profession d’orthoptiste étant méconnue au Canada.

  • Céline Pérez Guillaumet

    Céline Perez-Guillaumet est neuropsychologue, docteure en neurosciences (Ph.D.). Elle est depuis récemment, cheffe de projets scientifiques au sein de l’Association « Les yeux dans la tête ». Actuellement rattachée au service de neurologie de l’hôpital Saint Joseph- Saint-Luc à Lyon, elle pratique également une activité clinique en cabinet libéral pluridisciplinaire et depuis peu, exerce comme experte judiciaire à la cour d’appel de Lyon. Auparavant, elle a travaillé durant 15 ans à l’institut de Neuropsychologie, Neurovision et Neurocognition, à Paris, où elle a pu réaliser des travaux de recherche pour étudier les mécanismes cognitifs de la perception visuelle et de la plasticité cérébrale à la suite d’une lésion du système visuel. Sa pratique clinique est orientée principalement dans l’évaluation et la prise en charge des troubles neurovisuels chez le nourrisson, l’enfant et l’adulte. Enseignante vacataire à l’Université de Lyon 2 et formatrice auprès de professionnels de santé, elle a pour but de sensibiliser au dépistage précoce des troubles neurovisuels et à leur rééducation. Elle est co-auteure de différents articles et ouvrages sur le thème de la plasticité corticale dans les atteintes du champ visuel rétrochiasmatique.

  • Sophie Allard

    Sophie Allard est psychomotricienne depuis 2007. Elle exerce auprès des enfants et plus particulièrement en neuropédiatrie au sein de différents services. Parallèlement, elle a développé une activité libérale auprès d’enfants présentant des TND. Elle exerce en pratique pluridisciplinaire, avec les autres professionnels intervenant auprès des enfants et notamment les enseignants, à améliorer les structures d’accueil du jeune enfant. Elle assure également des actions de prévention, d’orientation et de formation au sein d’un groupe de crèches préventives. De plus, elle est formatrice et coordinatrice de l’Association « Les yeux dans la tête » qui a pour objectif de faire connaître les troubles neurovisuels et de former les professionnels à ces troubles.

  • Stéphanie Blanc

    Stéphanie Blanc est orthoptiste en institut d’éducation motrice auprès d’enfants et de jeunes adultes cérébrolésés : réalisation de bilans neurovisuels et de prises en charge rééducatives pluridisciplinaires. Elle possède une expérience en milieu hospitalier en collaboration avec les services de néonatologie : travail sur les séquelles neurovisuelles de la prématurité. Engagée dans la formation continue des professionnels de la rééducation fonctionnelle, elle est présidente et directrice scientifique de l’UNOV (Union Nationale pour l’Orthoptie et la Vision). Elle est également co-fondatrice de CAREED (culture et accessibilité) qui assure des missions de conseil en accessibilité auprès des créateurs de contenus culturels (musées, studios de jeu vidéo…).

  • Amélie de Villèle

    Orthoptiste installée en libéral, Amélie de Villèle réalise les bilans et suivis rééducatifs de personnes de tous âges, avec une orientation particulière pour les troubles neurovisuels de l’enfant et de l’adulte. Elle pratique en pluridisciplinarité, dans le Service Référent des Troubles d’Apprentissage de l’hôpital Bicêtre à Paris et au sein de l’hôpital Béclère.

    Impliquée dans le comité de rédaction de la Revue Francophone d’Orthoptie pendant une dizaine d’années, madame de Villèle collabore encore en publiant des cas cliniques. Elle est également formatrice en formation continue professionnelle depuis 2011 (UNRIO puis UNOV), et intervenante dans la formation initiale des orthoptistes à l’Université de Bordeaux, ainsi qu’au sein de la formation des psychomotriciens à ISRP. Elle est co-fondatrice de KO KITS depuis 2017, qui fabrique et distribue KOPV, un outil de bilan de la perception visuelle étalonné pour les enfants de 3,5 à 8 ans et bientôt inclus dans les bilans neurovisuels d’adultes atteints de maladies dégénératives.

  • Hind Drissi

    Orthoptiste diplômée de l’école d’orthoptie de l’Université Paris 6 en 2003, Hind Drissi possède un diplôme universitaire de Posturologie clinique de l’université Paris 6, un diplôme universitaire des Explorations de la fonction visuelle de l’Université Paris 5 et un master 2 Handicap sensoriel et cognitif de l’université Lyon1. Actuellement doctorante en 3ème année à l’école doctorale de Neurosciences Cognitives de l’Université Lyon1, elle s’intéresse à l’implication du déficit de la perception visuo-spatiale dans les troubles fonctionnels des atteintes neurologiques et développementales.

    En parallèle de sa formation doctorale, elle pratique une activité en tant qu’orthoptiste libérale où elle se consacre exclusivement aux troubles neurovisuels aussi bien dans les apprentissages qu’en lien avec les troubles neurodéveloppementaux. À temps partiel, elle exerce en tant qu’ingénieure de recherche au Centre technique régional (CTRDV) pour la déficience visuelle. Elle est également coordinatrice de bilan conseil pour des examens pluridisciplinaires auprès d’enfants déficients visuels.

  • Michèle Mazeau

    Après un diplôme de médecin spécialiste en rééducation et réadaptation fonctionnelle, Michèle Mazeau s’est consacrée au diagnostic, à la rééducation et à l’aide à la scolarité d’enfants souffrant de troubles cognitifs du fait de lésions cérébrales précoces (traumatismes crâniens sévères, paralysies cérébrales, etc.). À partir des années 1990-2000, avec l’essor des neurosciences cognitives, elle s’est intéressée aux troubles neurodéveloppementaux (TND). Neuropsychologue de la première heure dans son pays, elle est l’auteure de très nombreux ouvrages universitaires portant sur les troubles neurodéveloppementaux et sur les meilleures pratiques de rééducation chez les enfants porteurs de ces troubles. Désormais retraitée, elle se consacre à la diffusion de la neuropsychologie infantile et des aides concrètes à apporter à ces jeunes, via des conférences, des formations et la rédaction de livres destinés à divers publics (médecins et neuropsychologues, rééducateurs, enseignants, familles).

  • Antoine Tanet

    Antoine Tanet est neuropsychologue du développement et directeur de la pédagogie d’Octopus formations. Après un parcours hospitalier parisien du centre référent des TNV (Fondation Ophtalmologique Rothschild) au Centre référent des maladies rares à expressions psychiatriques (CRMR, Pitié- Salpêtrière, APHP), il a occupé des postes d’ingénieur de recherche au CNRS sur l’étude des TNV et la mise en place d’assistance robotique pour les enfants TSA scolarisés.

Comité scientifique

  • Francine Lussier

    Dre Francine Lussier, Ph. D., co-présidente du Symposium 2024 est neuropsychologue, est professeure associée au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et directrice des activités cliniques et scientifiques au Centre de formation CENOP Inc. qu’elle a fondé en 2000.

    Après ses études en neuropsychologie, elle a travaillé comme neuropsychologue au service de neurologie, de psychiatrie et à la clinique de développement de l’hôpital Ste-Justine pendant quinze ans. Durant ses années d’enseignement de la neuropsychologie pédiatrique à l’université de Montréal, elle a publié le premier livre d’importance sur la neuropsychologie de l’enfant en 2001; devenu depuis un manuel de référence en la matière, il a été réédité en 2009 puis en 2017.

    Elle a également publié des livres qui s’adressent davantage au grand public ; publiés chez Tom Pousse « 100 idées pour mieux gérer les troubles de l’attention » (2011) et « Mon enfant est difficile, concrètement que faire? » (2014) puis tout récemment Tics? TOC? Crises explosives? Un syndrome de Gilles de La Tourette Concrètement, que faire? (2018). Elle a dirigé et codirigé l’édition des actes des symposiums du Centre de formation CÉNOP dans la revue ANAE.

  • Annie Stipannicic

    Annie STIPANICIC M.Ps., Ph.D., co-présidente du Symposium 2024 est professeure au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), chercheuse régulière au Centre d’études interdisciplinaires sur le développement de l’enfant et la famille (CEIDEF) et chercheuse régulière au Groupe de Recherche et d’Intervention en Négligence (GRIN) et à l’Institut universitaire en DI-TSA.

    Ses travaux sur le développement cognitif des bébés victimes d’un traumatisme crânien non accidentel (syndrome du bébé secoué-SBS) ont fait office de précurseur dans le domaine de la neuropsychologie infantile. Depuis, elle s’intéresse au développement des fonctions exécutives dans une perspective de prévention/adaptation auprès de diverses clientèles pédiatriques. En parallèle à ces fonctions, elle assume des mandats de gestion académique au sein de l’UQTR.

    Ses nombreuses collaborations développées au fil du temps et son intérêt pour le transfert de connaissances ont permis de proposer une programmation stimulante dans le cadre de ce 9ième symposium.

  • Amélie Cossette

    Amélie Cossette, psychologue/neuropsychologue, possède une expertise dans le domaine du trouble du spectre de l’autisme. Elle a obtenu son doctorat en psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en 2016. Depuis, elle œuvre à la fois au CÉNAM – Clinique multidisciplinaire et au sein du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).

    Tout au long de sa carrière, Amélie a développé des compétences variées dans des domaines tels que la santé mentale jeunesse et adulte, ainsi que la pédopsychiatrie.

    Avant de devenir neuropsychologue, elle a également acquis une expérience à titre d’éducatrice spécialisée en santé mentale adulte au CIUSSS MCQ et enseignante au Cégep de Trois-Rivières.

  • Céline Perez-Guillaumet

    Céline Perez-Guillaumet est neuropsychologue, docteure en Neurosciences (PhD). Elle est depuis récemment, cheffe de projets scientifiques au sein de l’Association « Les yeux dans la tête ».

    Actuellement rattachée au service de neurologie de l’hôpital Saint Joseph-Saint-Luc à Lyon, elle pratique également une activité clinique en cabinet libéral pluridisciplinaire et depuis peu, exerce comme experte judiciaire à la cour d’appel de Lyon. Auparavant, elle a travaillé durant 15 ans à l’institut de Neuropsychologie, Neurovision et Neurocognition, à Paris, où elle a pu réaliser des travaux de recherche pour étudier les mécanismes cognitifs de la perception visuelle et de la plasticité cérébrale à la suite d’une lésion du système visuel.

    Sa pratique clinique est orientée principalement dans l’évaluation et la prise en charge des troubles neurovisuels chez le nourrisson, l’enfant et l’adulte. Enseignante vacataire à l’université de Lyon 2 et formatrice auprès de professionnels de santé, elle a pour but de sensibiliser au dépistage précoce des troubles neurovisuels et à leur rééducation.

    Elle est co-auteur de différents articles et ouvrages sur le thème de la plasticité corticale dans les atteintes du champ visuel rétrochiasmatique.

  • Céline Pousson

    Céline Pousson est orthoptiste, diplômée de l’école de Lyon depuis 2005. Québécoise d’adoption depuis 2006, elle a d’abord travaillé à l’hôpital pour enfants de Sainte-Justine, puis à Trois-Rivières, où elle exerce dans le département d’ophtalmologie du centre hospitalier, en collaboration avec les médecins spécialistes et les optométristes de la région.

    Étant la seule orthoptiste dans la région Mauricie-Centre du Québec, elle est sollicitée pour des problèmes complexes de vision binoculaire pour la patientèle adulte et pédiatrique. En plus de sa pratique régulière, elle a développé une collaboration étroite avec les équipes de réadaptation. Une prise en charge pour les patients souffrant de symptômes visuels post-commotionnels a été développée avec l’équipe de réadaptation.

    Elle est vice-présidence de l’Association des Orthoptistes du Québec, qui compte… 18 membres. Les défis ne manquent pas, la profession d’orthoptiste étant méconnue au Canada.

  • Un Centre qui conjugue rigueur scientifique, approfondissement des connaissances et professionnalisme à travers toutes ses activités de perfectionnement.

  • Des experts passionnés qui possèdent des connaissances de pointe sur les troubles développementaux, les troubles d’apprentissage et les difficultés d’adaptation.

  • Un continuum de formation qui touche l’ensemble de la francophonie et tous les professionnel(le)s œuvrant dans les milieux de l’éducation et de la santé.